Saison 2024- 2025 Comment nous joindre?

La nouvelle saison maraîchère commence en octobre 2024, des places sont disponibles.

Venez nous voir et vous renseigner lors des prochaines réunions d’accueil :

les mardis 17 et 24 septembre,

mardi 1er octobre 2024

à 19h30 au Foyer de Grenelle

Si vous voulez de bons légumes, de bons poulets, de bons pains, de bons fruits, tous bio, frais et locaux; si vous voulez soutenir des petits paysans de la région, rejoignez l’AMAP Élément Terre!

Comme une AMAP, c’est bien plus qu’un panier, pour tout savoir sur la nôtre, pour poser vos questions, venez à la prochaine réunion d’accueil, nous vous présenterons notre association, nos partenaires paysans, le centre social qui nous héberge et le réseau des AMAP.

Notre actuelle saison d’engagement pour le contrat maraîcher a débuté en octobre 2021.  Une part de récolte de notre maraîchère Mélanie coûte 17,50€, un poulet de Cindy et Nathan coûte 9,80€ le kilo et un pain d’un kilo d’Olivier 5,50€. La souscription (le paiement à l’avance) peut être payée par un ou plusieurs chèques. 

Chaque contrat de producteur est indépendant et différent.

Lieu et horaire habituel de distribution
La distribution a lieu chaque mardi de 19h30 à 20h30, dans la salle A1 du Foyer de Grenelle au 17 rue de l’Avre 75015 Paris.

Les AMAPiennes et AMAPiens sont tenus à des engagements :

  • adhérer à AMAP Elément Terre: 33€ qui correspondent à la location de la salle, la cotisation au Réseau AMAP Ile-de-France et au Mouvement Interégionnal des AMAP, l’assurance, l’hébergement du site internet…
  • Se tenir informé de la vie de l’association et s’y impliquer à la mesure de ses disponibilités et compétences, en intégrant un cercle (distribution, communication, producteurs, administratif et financier, animation …)
  • payer l’intégralité du ou des contrats choisis à la signature
  • assurer la distribution des légumes et autres produits au moins quatre fois par an
  • effectuer une visite dans l’année de chaque ferme

D’autres contrats que les contrats maraîcher, aviculteur, pain, fruits sont et seront proposés aux amapien·ne·s d’Élément Terre au fur et à mesure de son développement.

Adhérer à une AMAP, c’est aussi renforcer les liens entre agriculture et alimentation,

Renforcer la confiance et la compréhension entre paysans et mangeurs par une connaissance accrue du monde agricole. Modifier nos habitudes alimentaires et culinaires par la consommation de produits bio, locaux et de saison. Retrouver les saveurs des légumes qui poussent à un rythme et dans des conditions naturelles et réduire les risques d’obésité par l’éducation à une alimentation saine. Modifier plus largement nos habitudes: gaspillage, énergie, déchets, déplacements … Tentez l’aventure avec nous!

Notre lieu de livraison, le Foyer de Grenelle, est un centre social. Créé à la fin du XIXe siècle par un pasteur protestant écossais, il est aujourd’hui géré par la Mission Populaire Evangélique et par les fonds de la Caisse d’Allocations Familiales.

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🐔 Les poulets et les oeufs

Cindy Béghin et Nathan Cochin

La Ferme de Beauce à Gouillons (28)

Cindy et Nathan ont créé la Ferme de Beauce en sortant du lycée agricole sur 4 hectares de terres cédées par le père de Nathan, céréalier en agriculture conventionnelle. Ils ont choisi de s’installer en agriculture biologique et de travailler dans le respect de la condition animale.

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Les poulaillers des poulets de chair sont répartis en huit enclos. Au milieu de chacun une cabane en bois abrite les nids, les mangeoires, abreuvoirs et perchoirs. Un enclos reste vide, par rotation, pour permettre le «vide sanitaire» annuel : le nettoyage de chaque poulailler.

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Un hangar en bois construit par Cindy et Nathan contient les réserves, les couveuses, la tuerie, un abri pour le matériel et leur maison.

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Le hangar en cours de construction en 2017

Un deuxième hangar a été construit en 2019 pour abriter leurs 2000 poules pondeuses.

La ferme a évolué pour leur permettre de se dégager un revenu décent et pour répondre aux demandes locales grandissantes. Ils approvisionnent maintenant, en plus de leurs cinq AMAP locales et parisiennes, des hôtels, restaurants, boulangeries, un magasin de producteurs à Paris et un magasin local.

Nous savons d’où viennent nos œufs et nos poulets, la façon dont ils vivent et comment ils sont nourris. Notre AMAP accompagne le couple depuis son installation et nous sommes fiers de les soutenir et de les voir évoluer.

Les animaux sont nourris avec les céréales bio achetées près de chez eux, à La Ferme biologique de la Basse cour. Des arbres fruitiers bio ont été plantés dès le début pour améliorer le sol beauceron de la ferme et procurer de l’ombre aux animaux.

Choix de l’autonomie de la ferme et bonnes pratiques

A terme, les aviculteurs vont produire eux-mêmes la nourriture des poules en produisant des céréales bio. Ils abattent eux-mêmes leurs poulets qu’ils gardent 110-120 jours, la norme bio étant de minimum 81 jours.

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L’organisme certificateur Certipaq bio, atteste chaque année que le cahier des charges en agriculture biologique est respecté.

Certification bio par Certipaq

Pour connaître un peu mieux Cindy et Nathan de La Ferme de Beauce, leur interview réalisée le 20/01/2021

Quel a été le déclic qui vous a poussés à vous installer à Gouillons et à créer la Ferme de Beauce ?
Gouillons, parce que c’est là que l’on habitait, la famille est proche et c’est un environnement que l’on connaît bien. Le monde agricole, c’est un milieu que l’on connaît, car le père de Nathan exploite des terres sur Gouillons. Au départ, nous faisions de l’élevage de cailles pour nous faire plaisir. Puis, à force d’en donner aux amis, nous avons eu de plus en plus de volailles (y compris poulets, poules) et nous avons
décidé d’en faire notre métier. Nous nous sommes installés en 2016 après deux ans de travaux sur un terrain de 4 hectares appartenant au père de Nathan. Ces années de travaux ont permis de construire les bâtiments nécessaires pour assurer la production : des hangars, des silos pour stocker la nourriture, des poulaillers en kits, un laboratoire pour la transformation de la viande…

Combien d’AMAP livrez-vous aujourd’hui ?
Nous avons débuté dans le circuit AMAP grâce à Evelyne Boulogne (de l’AMAP Elément Terre) et l’AMAP Blomet Grand Près. Puis, petit à petit, nous nous sommes mis à grandir. Aujourd’hui, nous livrons 7 AMAPs sur Paris tous les mardis, ainsi que divers lieux de vente, avec lesquels nous avons pu établir des accords (fromagerie, laiterie, magasins de producteurs…). Nous avons également une boutique pour faire de la vente directe. Nous avons également agrandi le magasin, pour passer de 15m² à 50m².

Combien de volailles avez-vous aujourd’hui ?
Au départ, nous avions un bâtiment de 250 poules pondeuses. Aujourd’hui, nous avons un bâtiment pouvant accueillir 2500 poules pondeuses. Nous recevons tous les mois 800 poussins, qui ont entre un et deux jours. Nous les gardons en élevage pendant 3 à 4 mois.

Comment les nourrissez-vous ?
Les poules et les poulets sont nourris avec des céréales bios. C’est nous qui réalisons le mélange des céréales, par broyeur de 400kgs ! La nourriture est issue des fermes voisines qui produisent des céréales bio. Les poules sont nourries grâce à des distributeurs automatiques. Les poulets, eux, sont nourris manuellement. La nourriture est adaptée en fonction de l’âge des volailles, de façon à s’adapter aux besoins
des poussins et des poulets.

Comment se déroule une semaine type ?
Chaque jour, il faut assurer la distribution de l’alimentation des animaux et la récolte des œufs (cela prend 2h par jour). Deux demi-journées sont réservées pour l’abattage des animaux. La transformation de la viande, dans notre laboratoire, prend également beaucoup de temps. Avec tout ça il faut également préparer les commandes, livrer le mardi, tenir le magasin… on ne s’ennuie pas.

Avez-vous du temps pour vous ?
On essaye de lever un peu le pied le week-end… nous n’avons presque pas pris de vacances depuis notre lancement, il y a quatre ans. Mais c’est notre passion ! On ne regrette pas du tout, on savait dans quoi on se lançait et on connaissait l’investissement nécessaire. On est contents d’en être là mais on n’a pas rigolé tous les jours.

Comment avez-vous été impacté par le COVID et le premier confinement ?
Au début, il a fallu s’adapter, bien évidemment. Puis, suite à la pénurie globale en œufs, nous avons été dévalisés ! Cela nous a permis d’avoir une clientèle plus locale qui a été en grosse partie pérennisée. D’où l’agrandissement de notre magasin !

Vous arrivez à faire tout cela à deux ? Arrivez-vous à vous verser un salaire ?
Nous sommes tous les deux, mais nous sommes en ce moment aidés par le petit frère de Cindy. Nous ne sommes pas encore arrivés à nous verser un salaire du fait des gros investissements réalisés pour assurer tous les travaux. Néanmoins, nous espérons pouvoir commencer dès la fin 2021, et embaucher le frère de Cindy.

Quelles sont les prochaines étapes ? Pensez-vous refaire des cailles un jour ?
Et bien, nous avons déjà refait des cailles cet hiver ! Nous comptons en faire pour les périodes de fêtes (entre octobre et décembre). Les cailles sont plus compliquées à gérer que les poulets, car ce sont des animaux plus fragiles : il semble difficile d’envisager d’en faire toute l’année. En tout cas, nous sommes sur une bonne lancée.

Pour une agriculture paysanne et citoyenne

Le réseau AMAP Ile-de-France, pour favoriser l’appropriation des enjeux agricoles et alimentaires par tous les amapien·ne·s organise avec Terre de liens des formations gratuites pour tous les adhérents. Voici le résumé de l’une d’elles.

Agriculture conventionnelle, biologique, paysanne, comment s’y retrouver ?

par Jacques Caplat, agronome

L’agriculture conventionnelle

L’agriculture conventionnelle est un modèle, actuellement dominant, qui fait «convention ». Il est né dans les plaines du Moyen-Orient il y a 4000 ans et s’est adapté dans les vastes plaines d’Europe et d’Amérique du nord, au climat tempéré assez régulier. Il se caractérise par une  » culture pure  »  ( sans association ) de variétés standardisées dans un grand espace qui se prête assez bien à la culture intensive des céréales et à la mécanisation. C’est après la Seconde Guerre Mondiale qu’une super-structure agro-industrio-chimique, voulue par les industriels et les gouvernements pour nourrir l’Europe dévastée, s’est mise en place en Europe : les variétés sont sélectionnées en laboratoire sur le critère de leur rendement ( et non des autres critères : qualité, adaptation au climat, besoin en eau, résistance aux maladies …) et inscrites dans un catalogue officiel garantissant les qualités vantées … et les profits des semenciers industriels. Ces variétés ne sont rentables que plantées dans des sols qui ressemblent à ceux des laboratoires : il faut donc adapter le sol aux plantes avec des engrais spécifiques, arroser abondamment et comme les plantes sont fragiles, il faut les protéger avec des pesticides contre les insectes, les micro-champignons et les bactéries qui se trouvent naturellement dans les champs et les bois.

Et les humains dans tout ça ? Les paysans sont devenus des « exploitants agricoles » des sous-traitants de l’industrie agro-alimentaire, premières victimes, parfois consentantes de ce système. Ils sont dépendants d’un système bancaire qui les pousse à s’endetter et des subventions européennes, soumis aux aléas des spéculations mondiales sur les produits agricoles, enfermés dans un mode de production qu’on leur présente comme  » sans alternative », souvent victimes des pesticides qu’ils utilisent. Les consommateurs ont des choix alimentaires limités par les grandes multinationales agro-alimentaires et la grande distribution, ils subissent la pollution de l’air et des eaux, payent les « réparations » ( dénitrification des eaux souterraines, soins des malades…).

Les limites de l’agriculture conventionnelle sont passées sous silence: elle est en échec dans ses applications dans les milieux instables, non tempérés, aux sols fragiles, donc dans les trois quarts de la planète; elle est responsable de 11 à 15% du total des émissions des gaz à effet de serre produits dans le monde (de 44 % à 57% pour le système alimentaire industriel); elle est responsable de la destruction des sols et de la perte d’autonomie du monde paysan menant aux tragédies que l’on connait (suicide des paysans en Inde, en Europe…)

Ce modèle agricole conventionnel est désormais dans l’impasse, il est obsolète et dangereux pour les équilibres humains et écologiques. Le contexte a changé avec le réchauffement climatique, les modifications sociales, économiques et scientifiques de ces dernières décennies. Les crises sanitaires se multiplient.

Il est temps de changer d’agriculture !

L’agriculture biologique

 

L’agriculture biologique a des pères fondateurs qui ont posé les bases d’un mouvement et mené des expérimentations locales: Steiner (1924), Pfeiffer (1938), Howard, Hans et Maria Müller, Fufuoka, Mollison et Homgren … Vers 1972, des paysans et des usagers se regroupent et rédigent le premier cahier des charges qui aboutira à la création en France de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB). Plusieurs marques et labels plus ou moins exigeants apparaissent. En 2007, une charte et un logo européen sont créés, moins précis, par exemple, que le label Demeter de l’agriculture biodynamique, le plus exigeant.

La démarche systémique de l’agriculture biologique est moderne, savante et diversifiée. Il s’agit de constituer un « organisme agricole » reliant l’écosystème (sol, arbres, murets, mares, haies …) à l’agrosystème (plantes et animaux mis en place par le paysan) et à la société humaine alentour.

Quelques principes de base :

  • le sol est un milieu vivant dont il faut prendre soin, il vaut mieux travailler avec lui que contre lui (compost, labour de surface, vie bactérienne…). Le renouvellement de la fertilité du sol par l’apport d’azote, de phosphore et de potassium est effectué par les plantes
  • la photosynthèse permet aux plantes de grandir, il faut donc l’optimiser en ne laissant aucune surface de sol nu entre les rangs plantés
  • les cultures associées sont la clé du rendement ainsi que la complémentarité culture-élevage
  • la protection sanitaire mutuelle des cultures et le respect des animaux auxiliaires, la valorisation des arbres
  • une gestion responsable des ressources non renouvelables : un sol vivant abrite une mycorhize, véritable réseau qui pompe l’eau profonde et absorbe les minéraux de la roche-mère et les font remonter
  • l’utilisation de semences paysannes et des variétés adaptées au milieu et évolutives. De plus, elle valorise la main-d’œuvre et reconnait les savoirs paysans, permet de renouer les liens avec la société et rend aux paysans la maitrise de l’économie agricole.

L’agriculture biologique est-elle performante pour nourrir l’humanité ?

OUI. Croire  que seule l’agriculture conventionnelle peut nourrir la planète est un mythe dangereux basé sur des erreurs agronomiques, des idées reçues, une inertie économique favorable aux multinationales … et les intérêts financiers de certains (que dire quand les présidents de la FNSEA, principal syndicat agricole, sont aussi présidents du conseil d’administration du groupe agro-chimico-industriel international AVRIL !!!)
Des agronomes et de nombreuses études ont démontré que l’agriculture biologique peut nourrir sans difficulté 9 à 12 milliards d’humains sans qu’il soit nécessaire de défricher un seul hectare supplémentaire. Une autre agriculture est possible et souhaitable.

 

Tout n’est pas parfait dans l’agriculture biologique.
Le bio intensif en monoculture, le bio qui vient de loin voire du bout de la planète, le bio qui pousse sous serre chauffée, le pseudo bio hors-sol ou sur substrat, les produits récoltés avant leur maturité ne respectent pas les bases agronomiques de l’agriculture biologique et/ou ne sont pas écologiques (coût écologique du transport et de l’énergie dépensée).
Et l’agriculture raisonnée dans tout ça ?
Supercherie ! Le principe est de moins polluer pour polluer plus longtemps. Le système engrais/semences ou plantes fragiles/pesticide n’est pas remis en question.
Plus d’info sur le site de la FNAB: http://www.fnab.org

L’agriculture paysanne

Suffit-il de produire et de manger bio pour être quitte avec la qualité de vie des paysans, dans des filières agricoles et commerciales verticales qui pressurent le travail des agriculteurs ? Suffit-il de supprimer la chimie dans les champs pour avoir une agriculture durable ?

 L’agriculture paysanne est une approche de l’agriculture développée par les paysan·ne·s de la Confédération paysanne et de la FADEAR pour permettre à des paysan·ne·s, nombreux, de vivre de leur métier de façon durable et de produire pour nourrir leurs concitoyens. L’agriculture paysanne s’organise autour de 6 thèmes interdépendants : l’autonomie, la répartition, le travail avec la nature, le développement local, la qualité, la transmissibilité.

FADEAR : Fédération des Associations pour l’Emploi Agricole et Rural

Développer l’AUTONOMIE des fermes, c’est :

  • rester maître des décisions à prendre sur sa ferme
  • limiter les achats en semences et en aliments pour les animaux, préférer les produire soi même et valoriser les ressources locales
  • limiter la dépendance aux énergies fossiles dont le prix ne fait que monter et qui pollue
  • maîtriser son endettement et sa dépendance aux aides

RÉPARTIR équitablement les volumes de production, c’est :

  • dégager un revenu suffisant sur une surface et des tailles d’ateliers raisonnables pour permettre à d’autres paysans de travailler
  • mieux valoriser ses produits
  • améliorer sa marge nette par unité produite en limitant la capitalisation, en réduisant ses intrants etc

Le travail avec la nature est essentiel, la NATURE est le principal capital des paysan·ne·s, il faut travailler avec elle et non contre elle :

  • maintenir la fertilité des sols sur le long terme
  • privilégier la biodiversité domestique et la mixité des productions
  • préserver les ressources naturelles et les partager de manière équitable

Le·la paysan·ne est un·e ACTEUR·TRICE LOCAL·E dynamique, il·elle doit :

  • entrer dans un réseau local de partage agricole
  • ouvrir sa ferme régulièrement au public
  • s’investir dans la vie citoyenne

Développer la QUALITÉ et le GOUT des productions agricoles, c’est :

  • produire de façon transparente pour le consommateur
  • respecter les cycles naturels et le bien-être animal
  • apprécier sa propre production pour mieux la vendre
  • choisir un label qui nous correspond

Permettre aux paysan·ne·s de TRANSMETTRE leurs fermes aux nouvelles générations, c’est :

  • limiter les agrandissements et les investissements qui seraient trop lourds pour que la ferme soit reprise
  • sécuriser son foncier
  • intégrer son temps de travail dans le coût de production pour assurer la viabilité de la ferme et ne pas décourager des volontés d’installation
  • rendre la ferme agréable à vivre et s’inscrire dans un réseau de solidarités.

Alors faites connaitre autour de vous le système des AMAP, des vraies AMAP qui respectent l’esprit de la Charte des AMAP.

Plus d’info sur le site des FADEAR: http://www.agriculturepaysanne.org

Les consommateurs mangeurs que nous sommes, par le choix de ce que nous mettons dans nos assiettes, nous avons un grand rôle à jouer, nous avons le pouvoir :

  • d’orienter l’agriculture vers l’agroécologie en favorisant les produits bio, en vente directe, locaux et de saison, les filières éthiques …
  • de généraliser ce modèle pour offrir à de nombreux jeunes ou moins jeunes la possibilité de s’installer en bio avec la garantie que leurs produits arrivent dans des assiettes locales à un juste prix

Nous, amapiens et amapiennes, devenons des consommateur·trice·s citoyen·ne·s ! Aidons à généraliser le système des AMAP, faisons connaitre autour de nous ses principes pour aider au développement de l’agriculture paysanne.

 Sources:
– Formation du Réseau AMAP Ile-de-France et Terres de lien, animée par Jacques Caplat, agronome.
Changeons d’agriculture – réussir la transition  de Jacques Caplat Edition Actes Sud.

🍞 Le pain bis, de petit épeautre …

Olivier Lavielle ne vient plus dans notre AMAP, il a un autre projet.
Nous retrouverons peut-être un autre paysan-boulanger bientôt.

Fournil Le pain commun (91)

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Olivier, suite à une reconversion professionnelle, a une formation de paysan-boulanger. Il a créé le Fournil Le Pain Commun au sein de la Ferme de la Basse-Cour à Gommervile (28) en 2017 et au moment du changement de propriétaire de la ferme, il a dû déménager. Il est maintenant dans une ancienne boulangerie qu’il a restaurée à Châlo-Saint-Mars, dans l’Essonne. 
Ses pains sont réalisés à partir de produits locaux issus de l’agriculture biologique. Les farines de blé, grand épeautre et petit épeautre utilisées sont réalisées par la ferme La Petite Beauceronne (Trancrainville, Eure-et-Loir), située à 30 km de la boulangerie. Elle est obtenue en utilisant un moulin à meules de pierre de type Astrié ce qui garantit une meilleure qualité nutritive. Cela représente environ 80% des farines utilisées. Les autres farines (seigle, sarrasin), proviennent de la coopérative BIOCER. Tous les pains sont panifiés exclusivement sur levain naturel, sans adjonction de levure. Cette méthode de fermentation apporte aux pains une grande richesse aromatique, une excellente conservation (jusqu’à 1 semaine) et une bonne digestibilité.

Pour visiter son site internet: www.lepaincommun.fr

Ses pains

  Pain aux graines de lin : farine demi-complète de blé sur levain naturel de petit épeautre, avec graines de lin (riches en Omega 3).

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Tous les pains se conservent une semaine enveloppés dans un linge et à l’abri des courants d’air (idéalement boite à pain ou placard en bois).
Ils se congèlent bien (prévoir une journée de décongélation pour un pain entier, ou alors congeler en tranches) sauf le « courge et miel » dont la mie est onctueuse.

Liste et compositions des produits proposés pour la saison 2022-2023

Cette liste est évolutive. Les pains saisonniers (ex : le pain aux noix) ou de saison (pain à la courge et au miel, aux poivrons, etc…), les pains de Noël (pains d’épices, etc…), les viennoiseries ou pâtisseries et des nouveaux pains viendront élargir la gamme, temporairement ou durablement. Olivier vous en tiendra informé et prévoira (si possible) des dégustations pour chaque nouveauté.
PRIX UNIQUE : 5,50 €


CAMPAGNE 1kg : Farine demi-complète de blé sur levain naturel de blé, sel de Guérande —> VERSION MOULÉE 1kg : La cuisson en moule amène une mie plus resserrée, intéressante pour les tartines du petit déjeuner, et une croûte plus fine.
CAMPAGNE AUX GRAINES DE LIN 1kg : Farine demi-complète de blé sur levain naturel de blé, avec 10% graines de lin (riches en Omega 3), sel de Guérande
—> VERSION MOULÉE
PAIN DE PETIT ÉPEAUTRE 700g : Farine demi-complète de petit épeautre sur levain naturel de petit épeautre, sel de Guérande. Son gluten tendre peut convenir aux intolérants.
BOULE AU SARRASIN, GRAINES DE MILLET, FLOCONS D’AVOINE 500g : Farine de blé blanche 80%, farine de sarrasin T130 20%, graines de millet, flocons d’avoine, sel de Guérande, sur levain naturel de blé.
CAMPAGNE AUX GRAINES DE CHANVRE ET MIEL DE CHÂTAIGNIER 500g : Farine de blé blanche 85%, farine de seigle complète 15%, graines de chanvre, miel de châtaigne, sel de Guérande, sur levain naturel de blé.
PAIN AUX 6 GRAINES 600g : Farine de blé T80, farine de seigle T170, graines de tournesol, de lin brun, de lin doré, de courge, flocons d’avoine, sel de Guérande, sur levain naturel de blé.
PAIN COMPLET 500g : Farine complète de blé sur levain naturel de son de blé, sel de Guérande.
PAIN MÉTEIL 500g : Farine de blé blanche 50%, farine de seigle complète 50%, sel de Guérande, sur levain naturel de blé.
RUGBROT 450g : Farine de blé seigle T170, graines de tournesol, de lin brun, porridge de grains de seigle, levain naturel de seigle, sel de Guérande
PAIN AUX NOIX 500g : Farine de riz complète, farine de sarrasin, mélange de graines (pavot, sésame, lin doré, tournesol), sel de Guérande, sur levain naturel de riz.
BOULE AUX GRAINES DE PAVOT 500g : Farine de blé T65, graines de pavot (sur et dans le pain), sel de Guérande, sur levain naturel de blé.
PAIN DE RIZ AUX GRAINES (sans gluten) 450g : Farine de riz complète, farine de sarrasin, mélange de graines (pavot, sésame, lin doré, tournesol), sel de Guérande, sur levain naturel de riz.
PAIN RAISINS NOISETTES 500g : Farine de blé T65, raisins sultanines, noisettes torréfiées, sel de Guérande, sur levain naturel de blé.
PAIN DE MIE 500g : Farine de blé type 65, lait entier, sucre de canne, beurre, sel de Guérande, sur levain naturel de blé et levure
BRIOCHES : nature, sucre, pépites de chocolat, raisins 500g : Farine blanche de blé sur levain naturel, sel de Guérande, œufs, sucre de canne roux non raffiné, et beurre.

Dans le quartier : l’AMAP Élément Terre

Des places pour la nouvelle saison maraîchère 2024/2025 sont disponibles dans notre AMAP.

Venez nous rencontrer, poser vos questions, recevoir des informations, voir les contrats lors des prochaines réunions d’accueil qui auront lieu

les mardis 17 et 24 septembre,

mardi 1er octobre 2024

à 19h30

au Foyer de Grenelle 17 rue de l’Avre Paris 15è Métro la Motte-Picquet

vous pourrez avoir tous les renseignements sur notre AMAP.

Notre association appartient au mouvement des AMAP, elle est adhérente au Réseau Ile-de-France qui participe lui-même au MIRAMAP (Mouvement Inter-régional des AMAP).

Nous avons souhaité faire une association conviviale, où tout le monde s’implique un peu, au fonctionnement horizontale.

Nous l’avons organisée selon les principes de la gouvernance partagée: toutes les tâches sont réparties dans différents cercles qui sont coordonnés par un « cercle coeur ». Dans une ambiance conviviale et de bienveillance, chaque adhérent·e met la main à la pâte. Chacun·e est intégré·e dans le cercle de son choix (relation avec les producteurs, accueil, administration et finance, communication, distribution…) où on s’implique selon les disponibilités et compétences de chacun. Tout le monde a sa place.

Les livraisons du mardi sont des moments conviviaux de partage et de papotages entre nous et avec les paysans.

Les contrats avec nos producteurs débutent à des dates diverses et ont des durées différentes.

Nos contrats et commandes pour la saison  2024-2025:

  • Le contrat maraîcher de Mélanie et Fabien
  • Le contrat oeufs et poulets de Cindy et Nathan
  • Les pains et les brioches d’Olivier
  • Les PPAM et miel de Sylvie et Florent
  • Les fruits de la Maison Gaillard
  • Les champignons de Sandrine et Bruno

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Lieux et horaires de distribution

Notre lieu de livraison est le Foyer de Grenelle, 17 rue de l’Avre dans le 15e, près du métro La Motte-Picquet Grenelle. Les livraisons de nos producteurs s’y déroulent le mardi soir de 19h30 à 20h30.

Si vous souhaitez nous rencontrer, nous répondrons à toutes vos questions lors des réunions d’accueil.

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